95 Montée du Chaffard. 73250 St Pierre d'Albigny 06.13.79.15.41 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
25/12/2025 / 04:30:32

A l'arrière, de même, en tant que serre-file, vous pouvez être amené à vous manifester pour la sécurité du peloton. Et si vous êtes bien au chaud dans un groupe, la tête dans le guidon, il faut rester vigilant et être attentif aux signes ou alertes qui peuvent être lancés, et ne pas hésiter à faire passer le message. 

La direction : tourner à droite ou à gauche

Tendre le bras à gauche ou à droite pour indiquer un changement de direction doit se faire automatiquement dès que l'on roule en groupe afin d'éviter les freinages de dernière minute et les éventuelles chutes. Idéalement, ce geste doit également être effectué par le dernier membre du peloton afin de prévenir les autres usagers de la route pour qu'ils ne tentent pas de dépasser. Et le faire, que ce soit à l'attention des cyclistes que des automobilistes au moins 50 m avant de tourner.

Stop ou feu

Le nez dans le guidon, on ne perçoit pas toujours les zones de stop ou feu de signalisation. Le cycliste à l'avant doit donc signifier l'arrêt, en levant le bras à la verticale pour que tout le monde puisse le voir. Là aussi, il est important de faire ce geste quelques dizaines de mètres avant de devoir stopper le vélo. En cas d'arrêt plus brutal, doubler le geste avec la parole.

Trou ou obstacle à terre

Pour signaler une ornière, un trou ou même un ralentisseur, ce geste permet de cibler précisément l'endroit où va se trouver l'obstacle. Autant que faire se peut, il est préférable de l'annoncer bien en amont pour éviter les écarts brutaux dans le peloton et déclencher une vague qui va entraîner des chutes. En outre, une annonce sonore peut s'avérer également utile.

Rétrécissement de la route

Typiquement dans l'entrée d'un rond-point, un village, un passage piéton, un véhicule qui arrive de face... lorsque le peloton « enfle » jusqu'à mordre la bande blanche, ce geste répété plusieurs fois permet d'indiquer aux cyclistes qui sont en milieu et fin de groupe de se ranger. Plus le peloton est gros et plus le temps de faire cette opération sera long. Donc, là aussi, il faut l'anticiper au maximum, sinon c'est le coup de frein assuré! Avertir oralement d'un danger

Utiliser la voix peut se faire dans n'importe quelle circonstance, pour appuyer les gestes et avertir ceux qui ne sont pas attentifs. Aussi, vous devez manifester oralement un danger soudain qui se présente, comme un chien traversant la route. Il faut également le faire, quand on est en fin de groupe et que l'on entend une voiture qui commence à dépasser le groupe, pour avertir ceux qui sont devant.

  Stop aux voitures

Quand on est en fin de peloton, il peut être utile d'aider les automobilistes qui souhaitent vous doubler mais qui n'ont pas de visibilité, car la route est étroite ou sinueuse. Afin d'assurer la sécurité aussi bien du véhicule que du groupe de cyclistes, vous pouvez signifier à l'automobiliste de ne pas bouger ou de tenter un dépassement si les conditions ne sont pas réunies.

Laisser passer les voitures

Dans la lignée du point précédent, lorsque la voie est dégagée pour que le véhicule puisse vous doubler, le dernier cycliste invite l'automobiliste à effectuer son dépassement.

Dans le même temps, le groupe aura pris le soin de se serrer au maximum (pas plus de deux de front comme le permet le code de la route) afin que la manœuvre ne soit dangereuse pour personne. Remercier les autres usagers

Si on peut parfois pester contre le comportement irréfléchi de certains conducteurs, il arrive aussi que ceux-ci soient courtois et s'effacent devant un groupe (à l'entrée d'un rond-point...) pour ne pas freiner la progression du peloton, alors que le code de la route leur donne la priorité. Un petit remerciement amical est le bienvenu en levant le pouce.

Le salut de la main entre cyclistes : obligatoire ou pas ?

Ce débat sur la courtoisie entre cyclistes qui se saluent (ou pas!) existe depuis des décennies. À l'instar des motards qui se font un petit signé systématiquement quand ils se croisent, les cyclistes ont souvent le réflexe de se saluer quand ils se croisent lors de leurs sorties. Ce n'est évidemment pas inscrit dans le code de la route et donc absolument pas obligatoire, donc certains pratiquants ne voient pas la raison de faire ce geste. Il n'empêche, n'en déplaise aux esprits chagrins, cela est toujours plus sympa de faire un petit signe de la main ou de la tête pour saluer un autre pratiquant qui partage la même passion, qu'il soit coursier, cyclosportif ou encore cyclotouriste, et qui pourrait être, pourquoi pas un autre jour, un compagnon de route.

 

Novembre 2019 // Le Cvcle 91